Place aux maïs adaptés au changement climatique avec Pauline
La dérive climatique, avec en premier lieu la raréfaction des ressources en eau, change la donne pour les cultivateurs de maïs. Pénuries, canicules, restrictions administratives, certaines zones sont soumises à des conditions de plus en plus extrêmes, et plus tôt dans la saison. Les pratiques doivent s’adapter, à commencer par les semences qui évoluent vers des variétés plus résistantes aux stress hydriques et thermiques. C’est le cas des produits labellisés DK Optim’eau, un label que porte Pauline, chef de marché semences maïs chez Bayer Crop Science. Alors place aux maïs d’avenir, place à Pauline.
Bonjour Pauline, qu’est-ce que le label DK Optim’eau ?
C’est un label que nous avons créé pour différencier certaines de nos semences au sein de notre gamme de variétés en grains, nous avons par ailleurs le même type de démarche pour le fourrage. DK Optim’eau est un moyen de caractériser nos produits en termes de comportement vis-à-vis des stress climatiques, quels qu'ils soient et, dans notre gamme grains, d’identifier les variétés les plus robustes : celles qui sont capables de mieux tolérer les chocs thermiques et hydriques tout au long de la saison et qui préservent au maximum le potentiel du maïs par rapport aux autres variétés.
Comment une semence obtient-elle le label ?
Nous avons la chance chez Bayer d’avoir un réseau d’essai à travers toute l’Europe. Cela nous permet de tester nos semences dans des contextes pédoclimatiques très différents.
Le principe des tests est simple : nous regardons dans quelles proportions les variétés vont faire mieux que la moyenne des témoins du marché. Les variétés que nous labellisons sont les variétés qui sont capables d'avoir un taux de réussite plus important, qui préserve au maximum le potentiel de rendement, quelles que soient les conditions.
Est-ce que les semences DK Optim’eau sont plus chères ?
Par rapport à nos autres variétés, on ne peut pas dire qu’elles soient plus chères. Le label est un moyen d’identifier des variétés proposant des performances spécifiques sur les problématiques hydriques et thermiques. Ce sont avant tout des semences Dekalb qui bénéficient, par ailleurs, de l’ensemble de notre savoir-faire.
Quel est l’avenir du label Optim’eau ?
Nous revoyons notre cahier des charges pour rendre le label encore plus restrictif, plus exigeant sur la stabilité et les performances.
Donc pour remonter encore nos niveaux d’exigence, nous retravaillons avec notre réseau d’expérimentation pour donner plus de place aux essais en situations compliquées. Nous allons aussi, mécaniquement, provoquer plus de stress sur des maïs pour les soumettre à des conditions difficiles, que les agriculteurs pourraient vivre demain dans certains bassins de production.
Et vous, dans tout cela, qu’est-ce qui vous tient à cœur ?
Moi, ce qui me tient à cœur, c'est de me dire que nous proposons à l’agriculteur des variétés qui sont les plus sécurisantes possible pour lui. Nous donnons le meilleur de ce que l’hybridation naturelle peut donner pour faire face aux aléas climatiques, mais pas seulement. Quand un agriculteur sème, il ne saura jamais à l’avance ce qui va se passer pendant sa saison de maïs. Notre défi est de mettre à sa disposition des variétés les plus sécurisantes possibles, à tous points de vue.