Info ou intox ? 7 choses à savoir sur le cancer de la prostate

couple de personnes agées

Publié le 16/09/2025


Le cancer de la prostate représente près de 25 % des cancers masculins en France, ce qui en fait le cancer le plus fréquent chez l'homme1. En 2021, plus de 549 580 hommes ont été soignés pour un cancer de la prostate, dont 99 % avaient 60 ans ou plus2. Cette maladie, en plus d'inquiéter quant à son issue, est difficile à vivre émotionnellement : elle touche à l'intime. Afin d'éclaircir certaines croyances, examinons 7 idées reçues sur le cancer de la prostate, classées entre informations vérifiées et intoxications.

1. Info ou intox ? : « J'ai un cancer de la prostate, je ne peux pas pratiquer d'activité physique »

INTOX. Lorsqu'on est atteint d’un cancer de la prostate, rester actif peut sembler difficile. Pourtant, l'activité physique est nécessaire et bénéfique. Elle permet de renforcer la tolérance aux traitements, de stimuler l’appétit et de renforcer le système immunitaire. De plus, l'exercice contribue à améliorer la qualité de vie en réduisant le stress et la fatigue.

Il n'est pas nécessaire d'opter pour des séances d'entraînement intensif : des activités adaptées, comme la marche ou des exercices légers, suffisent. L'essentiel est de choisir des activités plaisantes qui s'intègrent facilement dans le quotidien. En pratiquant régulièrement des exercices, les patients peuvent non seulement améliorer leur bien-être physique, mais aussi leur santé mentale, tout en reprenant le contrôle de leur vie.

2. Info ou intox ? : « J'ai un cancer de la prostate, je dois adapter mon alimentation »

INFO. Face au cancer de la prostate, il est essentiel de s'interroger sur son régime alimentaire et de l'adapter en fonction du traitement choisi et des effets secondaires éventuels. Une bonne alimentation est clé pour mieux vivre au quotidien avec la maladie. Il est recommandé de privilégier certains aliments afin de maintenir une nutrition saine. Voici quelques conseils :

  • Ajoutez des matières grasses crues comme de l’huile d’olive, du beurre ou des crèmes.

  • Intégrez des aliments sucrés comme des confitures ou des compotes dans vos repas.

  • Assurez-vous d'avoir des apports suffisants en protéines avec des poissons, des œufs, des fromages et des laitages.

  • Consommez des légumineuses comme les lentilles et les pois chiches, en les associant à des céréales si vous les tolérez bien.3

 

Pour les patients, opter pour de petits repas fréquents, faciles à digérer, ni trop gras ni trop sucrés, est une stratégie bénéfique. Il est également important de se faire plaisir en préparant des repas colorés et variés. Une alimentation équilibrée contribuera non seulement à la santé physique, mais également au bien-être général pendant le parcours de soins.

3. Info ou intox ? : « J'ai un cancer de la prostate, je peux avoir des troubles du sommeil »

INFO. En effet, près de 75 % des patients atteints de cancer de la prostate rencontrent des troubles du sommeil 4. Les causes peuvent inclure la douleur, le stress ou les effets secondaires des traitements. Il est donc important d'établir des routines de sommeil régulières et de créer un environnement favorable afin de faciliter un repos réparateur.

4. Info ou intox ? : « J'ai un cancer de la prostate, mes proches peuvent améliorer ma qualité de vie »

INFO. Les proches jouent un rôle essentiel dans le parcours de soins des patients. En France, environ 5 millions de personnes soutiennent un proche atteint de cancer 5, offrant un soutien moral et pratique précieux. Leur engagement peut significativement améliorer la qualité de vie des patients, leur permettant de mieux vivre tout au long de la maladie.

5. Info ou intox ? : « J'ai un cancer de la prostate, à part mon médecin et mes proches, je n'ai aucune aide »

INTOX. Il existe de nombreuses aides et ressources pour les patients atteints de cancer de la prostate. Des associations comme CerHom et Patients en Réseau offrent un soutien précieux, des informations fiables et des espaces d'échange pour partager des expériences et des conseils. Ces ressources peuvent aider à naviguer à travers les défis de la maladie et à trouver un soutien adapté.

6. Info ou intox ? : « Après un cancer de la prostate, je dois parler de ma maladie au travail »

INTOX. La décision de partager ou non sa maladie avec son employeur dépend de chaque personne. Bien que cela puisse faciliter l'adaptation de l'environnement de travail, ce n'est pas une obligation. Chaque patient doit évaluer ce qui est le mieux pour lui, afin de réduire le stress lié au retour au travail.

7. Info ou intox ? : « Bayer s'engage dans la lutte contre le cancer de la prostate »

INFO. Bayer se mobilise activement dans la lutte contre le cancer de la prostate. Au-delà de ses efforts en recherche et développement et pour l’accès aux innovations médicales, le Groupe en France participe à des initiatives comme la Course cycliste du Mont Ventoux, organisée par l'Association Française d'Urologie (AFU). Cet événement vise à sensibiliser sur l'importance de l'activité physique adaptée pour les patients. En 2025, 17 collaborateurs Bayer France gravissaient à vélo le Mont Ventoux. 

homme souriant
« L’impact positif du sport pour ralentir l’évolution du cancer de la prostate et surtout améliorer la qualité de vie des patients est clairement démontré. Notre rôle en tant que laboratoire est aussi de porter ces messages de prévention, »
Emmanuel Saint-Gal-de-Pons
,
Responsable Stratégie Oncologie chez Bayer France.

Ce contenu a été partiellement rédigé à l’aide de l’intelligence artificielle.

 

Sources :

1- Le cancer de la prostate

2- https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-prostate/comprendre-cancer-prostate

3- Nutrition

4- J Clin Oncol. 2010 Jan 10;28(2):292-8. doi: 10.1200/JCO.2009.22.5011. Epub 2009 Nov 23.

Prevalence, demographics, and psychological associations of sleep disruption in patients with cancer: University of Rochester Cancer Center-Community Clinical Oncology Program

Oxana G Palesh

5 - https://www.cancercontribution.fr/nos-actions/barometre-proches-aidant/

COR-UN-ONC-FR-0040-1