Place à une ophtalmologie responsable avec Maud

Femme assise souriante

Première cause de handicap visuel chez les plus de 50 ans en France, la DMLA (dégénérescence maculaire liée à l’âge) se ralentit par des injections intravitréennes (IVT) à intervalles réguliers. Pour améliorer le confort de vie des patients atteints de cette maladie et l’impact environnemental de la prise en charge, Bayer innove avec la mise à disposition de nouveaux traitements et des initiatives de prévention en collaboration avec les ophtalmologues. On fait le point avec Maud sur les manières de rendre ces traitements plus confortables et plus durables. Alors place à une ophtalmologie responsable, place à Maud. 

Bonjour Maud, la DMLA, en quelques mots c’est quoi et comment on la soigne ?

La dégénérescence maculaire liée à l’âge touche la moitié des plus de 80 ans en France. Avec le vieillissement de la population, cette pathologie augmente mécaniquement. Dans notre vie, on connaitra forcément quelqu’un autour de nous qui sera touché par la DMLA. Au niveau mondial, en 2020, il y avait 170 millions de personnes atteintes. Ce qui est projeté, c'est 288 millions en 2040. La prise en charge de cette pathologie est un enjeu crucial et massif. Aujourd’hui, seule la forme de DMLA dite humide est prise en charge. Sans rentrer dans les détails, la DMLA de forme humide entraîne une prolifération de nouveaux vaisseaux dysfonctionnels sous la rétine, entraînant petit à petit la perte de vue, pouvant aller jusqu’à la cécité. Les traitements se font sous forme d’IVT (injection intravitréenne) qui sont des piqûres directement dans l’œil et qui permettent de ralentir la formation de néovaisseaux. Même si c’est un acte qui se fait dans la journée, c’est quand même un passage au bloc opératoire ou dans une salle dédiée aux IVTs.  

Ralentir la DMLA demande donc un traitement à intervalles réguliers.

Oui, les injections sont pour le patient un véritable fardeau thérapeutique. Initialement, la manière de faire était de réaliser une injection tous les mois. Puis dès 2015, un nouveau protocole de soin pour espacer les injections, le Treat and Extend, a vu le jour. Depuis, ce protocole est devenu la norme des ophtalmologues. Concrètement, après une première phase de plusieurs injections mensuelles, celles-ci peuvent ensuite être espacées suivant le niveau de réponse au traitement pour mettre en place une prise en charge personnalisée.

Augmenter l’espacement des injections permet-il d’améliorer le confort de vie du patient ?

C'est un gain en termes de confort, car même si le traitement se fait via un acte sans douleur et dans la journée, cela nécessite tout de même un passage au bloc opératoire ou en salle dédiée. Et pour des personnes âgées les injections créent de l’appréhension et du stress… il faut envisager également le temps passé dans les trajets pour se rendre aux rendez-vous pour le patient mais aussi pour les aidants proches.

Il y a d’autres initiatives pour soulager le fardeau thérapeutique ?

Oui, même si l’espacement des injections est le levier qui a l’impact le plus significatif. Nous soutenons par exemple, un partenariat entre centres d’ophtalmologie permettant aux patients de bénéficier d’IVT dans un centre qui n’est pas leur centre habituel. Parce que la DMLA peut survenir à un âge où on a envie de prendre des vacances, d’aller voir ses enfants, petits-enfants, cette initiative entre centres d’ophtalmologie permet au patient de vivre sa vie plus librement sans avoir à zapper ou décaler ses injections.

 

Nous travaillons également avec certains ophtalmologues pour mettre à disposition des professionnels de santé, des outils d’accompagnement des patients dans la prise en charge de leur pathologie. Ces outils ont un objectif pédagogique, notamment pour accompagner les patients au moment du diagnostic mais aussi pour favoriser leur observance. Ces outils peuvent prendre la forme d’ateliers au moment de la détection de la maladie ou au contraire pour remobiliser les patients en cas de perte d’observance du traitement… Ça peut être aussi des ateliers à destination des aidants pour les sensibiliser ou pour les soutenir car l’accompagnement de leurs proches peut être lourd.  

Et quelles sont les actions menées pour réduire l’impact environnemental ?

D’abord, l’espacement des injections – donc leur réduction – a un impact à la baisse sur les déplacements, donc moins d'émissions de gaz à effet de serre et de polluants ; c’est un premier point et non des moindres. Mais c’est aussi moins de consommables comme les produits d’injections, les flacons, les seringues… et en miroir, moins de déchets. En fait, si on prend la totalité de l'IVT, en comptant à la fois le transport qu'il y a autour d'une IVT, les consommables qui sont utilisés pour faire, le médicament en lui-même, l'énergie de production, etc., 

Une IVT représente l’équivalent, de 684 kilomètres en voiture, soit un trajet Paris-Toulouse1. L’espacement des injections – donc leur réduction – peut avoir un impact à la baisse sur les déplacements des patients, donc sur les émissions de polluants. Mais c’est aussi moins de consommables comme les produits d’injections, les flacons, les seringues… et en miroir, moins de déchets.

Nous travaillons également sur la réduction de la taille des emballages extérieurs2, ce qui va encore limiter davantage les déchets. Nous avons également réduit la taille des emballages extérieurs * ce qui va encore limiter davantage les déchets. Enfin, nous sommes en réflexion avancée sur différents projets tels que la mise au point d’un service de recyclage des kits d’IVT suivant les besoins de nos différents partenaires.

Et vous, dans tout ça, qu’est-ce qui vous tient à cœur ?

J’ai vraiment cette conscience de notre impact sur l'environnement, de notre impact aussi sur la société. Quand je dis société, je pense là aux patients, aux ophtalmologues, à tous les acteurs du traitement. Et c'est vrai qu'aujourd'hui, il faut proposer un parcours de soin avec le plus d’humanité possible. La DMLA touche énormément de monde et ce qui compte vraiment pour moi c’est de préserver les ressources et l’environnement mais aussi une qualité de soin dans le futur. On doit agir et tout ce qui peut être fait doit être fait qu’importe le sujet.

1-Thèse pour le diplôme d’état de docteur en médecine – Injections intravitréennes et développement durable, Dr Gabin Momal, 2021

2-Taille de l’emballage extérieur médicament actuel : 94,0x31,0x165,0 mm et taille de l’emballage extérieur de notre futur médicament : 137,0x 70,0x 31,0mm

 

COR-PF-OPHT-FR-0009-1