Contraception : choisir de façon éclairée
Préservatifs, pilules de la 1ère à la 4e génération, dispositifs intra-utérins, implants, patchs, anneaux… : les méthodes de contraception n’ont cessé d’évoluer et de se diversifier, pour répondre aux besoins en termes d’efficacité, de confort et d’adaptation aux modes de vie.
Paradoxalement, bien que la France se situe parmi les pays européens ayant une prévalence contraceptive élevée1, près de 220 000 interruptions volontaires de grossesse2 y sont pratiquées chaque année. Un dispositif indispensable à l’autonomie des femmes, qui peut être autant perçu comme salutaire qu’éprouvant.
L’enjeu de l’information
Aussi, le choix d’une contraception qui convient à chacun.e et la compréhension de son fonctionnement apparaissent comme des éléments clés pour une sexualité séparée de la question de la fécondité. Car quelle que soit la méthode choisie, celle-ci ne peut être bien suivie que si elle est bien comprise.
Pour cela, Bayer a créé le site Mon corps Ma contraception. Ce site détaille les méthodes contraceptives principales de façon pédagogique, propose des articles sur des enjeux majeurs (retard de règles, oubli de pilule, défaillance du préservatif, etc.) et des vidéos de témoignages.
La contraception orale ou pilule : le choix n°1 des femmes en France
La pilule représente le premier mode de contraception prescrit en France3. C’est une méthode efficace pour prévenir les grossesses non désirées, avec un taux d’échec inférieur à 1%5 dans des conditions idéales d’utilisation (c’est-à-dire sans oubli).
Deux types de pilules contraceptives existent :
- Les pilules micro-progestatives qui ne contiennent qu’une seule hormone, un progestatif.
- Les pilules combinées ou œstroprogestatives qui contiennent progestatif et oestrogène4. Suivant le type de progestatif, on parle de pilules de 2nde, 3e ou 4e génération.
La contraception intra-utérine ou stérilet
Le dispositif intra-utérin (DIU), appelé aussi stérilet, est le deuxième mode de contraception le plus utilisé dans le monde. En France, 25,6%6 des femmes l’ont adopté3.
2 formes distinctes existent, au cuivre ou progestatif (hormonal), et sont disponibles sous différentes tailles et avec des durées d’efficacité différentes (de 3 à 10 ans selon les modèles).
Les autres moyens de contraception :
L’implant contraceptif
Principe : Bâtonnet de la taille d’une allumette inséré par un professionnel dans la face interne du bras. Longue durée d’action.
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Le patch de contraception
Principe : Patch adhésif à poser sur le ventre, la fesse, le bras, ou une partie supérieure du torse. A changer chaque semaine.
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Le diaphragme
Principe : Disque souple en latex qui ferme l’accès de l’utérus aux spermatozoïdes. Usage ponctuel.
L’anneau vaginal
Principe : Insertion au fond du vagin pour une délivrance d’hormones oestroprogestatives pendant 3 semaines (et 1 semaine sans anneau).
Le préservatif féminin
Principe : Gaine lubrifiée placée dans le vagin qui bloque l’accès aux spermatozoïdes et protège des MST et IST. Usage unique.
Le préservatif masculin ou capote
Principe : Capuchon qui se déroule sur le pénis en érection, qui bloque l’accès aux spermatozoïdes et protège des MST et IST. Usage unique.
Le spermicide
Principe : Barrière chimique qui détruit les spermatozoïdes, agissant mieux avec une autre forme de contraception.
La stérilisation féminine
Principe : Intervention chirurgicale qui consiste à sectionner les trompes. Méthode permanente et irréversible.
La stérilisation masculine ou vasectomie
Principe : Acte chirurgical qui consiste à couper les canaux qui transportent le sperme entre les testicules et le pénis durant l’éjaculation. Méthode permanente.
Il est important de noter que toutes les contraceptions, qu’elles soient hormonales, mécaniques ou chirurgicales, peuvent présenter des contre-indications, demander des précautions d’emploi ou avoir des effets indésirables. Ce sont des points importants dont il faut prendre connaissance. Le meilleur allié du patient ou de la patiente est son professionnel de santé qui peut lui apporter toutes les informations nécessaires et évaluer avec attention les bénéfices et les risques liés à l’utilisation de tel ou tel moyen de contraception.
Sources :
1 - https://www.has-sante.fr/upload/docs/application/pdf/2013-05/contraception_freins_reco2clics-5.pdf , page 3
2 - 216 700 interruptions volontaires de grossesse en 2017 (Source : DREES), https://drees.solidarites-sante.gouv.fr/publications/etudes-et-resultats/216-700-interruptions-volontaires-de-grossesse-en-2017, Premier paragraphe : « Résumé »
3 - Population & Sociétés, Cinquante ans de contraception légale en France : diffusion médicalisation, féminisation, numéro 549, 2017, https://www.ined.fr/fichier/s_rubrique/27050/549_ang_population.societes.novembre2017.contraception.fr.pdf
4 - https://www.moncorpsmacontraception.fr/methodes-contraceptives/pilule
5 - Toutes les données chiffrées d’efficacité optimale et en vie réelle sont issues du site https://www.moncorpsmacontraception.fr , tableau « Efficacité comparative des principales méthodes contraceptives »
6 - Santé publique France, Baromètre santé 2016 – Contraception, Page 3
7 - Retrouvez le détail de ces méthodes de contraception sur https://www.moncorpsmacontraception.fr/recapitulatif-methodes-contraceptive
