Movember : 6 infos ou intox sur le cancer de la prostate

En France, le cancer de la prostate est le cancer le plus fréquent chez les hommes. Aujourd’hui, beaucoup d’informations circulent sur le cancer de la prostate, mais comment démêler l’info de l’intox ? Nous vous aidons à y voir plus clair en traitant certaines idées reçues sur le cancer de la prostate.

Movember

1 – Info ou Intox ? : « J’ai un cancer de la prostate je ne peux pas pratiquer d’activité physique »

INTOX. Lorsqu'on est atteint d’un cancer de la prostate, rester en mouvement peut parfois représenter un défi. Pourtant, l'activité physique est nécessaire et bénéfique. Pour le patient, elle permet de renforcer la tolérance au traitement, stimuler l’appétit et renforcer ses défenses immunitaires, améliorant ainsi sa qualité de vie en réduisant le stress et la fatigue. L'activité physique ne veut pas dire nécessairement des séances d'entraînement intensif. Le patient a la possibilité de choisir des activités adaptées à sa forme, comme par exemple la marche. L’essentiel est que celles-ci lui procurent du plaisir et qu’elles puissent s’intégrer naturellement dans son quotidien pour améliorer au mieux sa qualité de vie.

2 – Info ou Intox ? : « J’ai un cancer de la prostate, je dois adapter mon alimentation »

INFO. Face au cancer de la prostate, il est essentiel que le patient s'interroge sur son régime alimentaire pour l'adapter au mieux en fonction du traitement choisi et des potentiels effets secondaires associés. Une bonne alimentation sera clé pour mieux vivre avec la maladie au quotidien en tenant compte des aliments à privilégier pour maintenir une nutrition saine. Pour le patient, il est possible d’opter pour de petits repas pris de manière plus fréquente, de privilégier des repas faciles à digérer, ni trop gras ni trop sucrés et surtout de se faire plaisir en préparant des repas colorés !

3 – Info ou Intox ? : « J’ai un cancer de la prostate, je peux avoir des troubles du sommeil. »

INFO. Plus de 75% des personnes atteintes du cancer de la prostate rencontrent des troubles du sommeil1. Pour pallier cela, le patient peut se créer une routine de sommeil régulière et s’aménager un environnement propice au repos. Se coucher à horaire régulier peut aussi favoriser l’endormissement et permettre ainsi de se sentir en forme pendant la journée.

4 – Info ou Intox ? : « J’ai un cancer de la prostate, mes proches peuvent améliorer ma qualité de vie »

INFO. Quand une personne est malade, les proches (conjoint, enfants, parents) deviennent des aidants et sont le 1er pilier de soutien du patient. En France, environ 5 millions de personnes endossent ce rôle d’aidants. 
Au quotidien, l’aidant joue un rôle significatif dans la vie du patient en lui apportant un soutien moral précieux, améliorant ainsi sa qualité de vie tout au long de la maladie.

 

5 – Info ou Intox ? : « J’ai un cancer de la prostate, à part mon médecin et mes proches, je n’ai aucune aide. »

INTOX. Les associations de patients telles que, par exemple, CerHom et Patients en Réseau accompagnent les patients tout au long de la maladie. Elles diffusent de l’information fiable et utile, favorisent le lien social en créant des espaces d’échanges pour les patients et les proches. Elles permettent de faciliter l’accès aux institutions de soin et autres associations…

6 – Info ou Intox ? : « Après un cancer de la prostate, je dois parler de ma maladie au travail. »

INTOX. Chacun est libre de parler ou non de sa maladie à son employeur. Toutefois afin de pouvoir réintégrer de manière sereine la vie professionnelle, en parler à son employeur peut permettre à celui-ci de prendre en compte la nouvelle situation du patient et d’éliminer toute source de stress et ainsi faciliter son retour dans son environnement de travail.


Le patient atteint de cancer de la prostate ne doit pas rester seul face à la maladie. Découvrez l’accompagnement paramédical possible au quotidien pour mieux vivre avec la maladie : Prostate, sans complexe.
 

1 J Clin Oncol. 2010 Jan 10;28(2):292-8.  doi: 10.1200/JCO.2009.22.5011.  Epub 2009 Nov 23.
Prevalence, demographics, and psychological associations of sleep disruption in patients with cancer: University of Rochester Cancer Center-Community Clinical Oncology Program
Oxana G Palesh

COR-UN-ONC-FR-0023-1