La souveraineté alimentaire est la capacité à produire notre propre nourriture de manière indépendante. Face à l'augmentation des besoins alimentaires, la réduction des surfaces cultivables et les aléas climatiques, les défis auxquels sont confrontés les agriculteurs sont immenses. Il faut produire plus, avec moins. De la semence à la récolte, les solutions à sa disposition lui permettent de produire suffisamment avec moins d'intrants tout en minimisant son impact sur l'environnement.
Décryptage : 5 défis de la transition agroécologique
La transition agroécologique est une évolution vers des systèmes plus durables, garantissant l’accès de toute la population à une alimentation saine, en quantité suffisante, et respectant les conditions de vie des agriculteurs et l’environnement.
Découvrez dans cet article les éléments fondamentaux pour une agriculture durable.
1- Les agriculteurs, premiers acteurs de notre souveraineté alimentaire
2- L'innovation ouverte au service de la transition agroécologique
Les défis sont si complexes qu'il est primordial de partager ses connaissances et son expertise pour accélérer la transition. L’innovation ouverte est basée sur une approche collaborative qui permet d'ouvrir le dialogue et de collaborer entre instituts publics et partenaires privés pour relever ensemble les défis communs.
Fruit de cette innovation, l'utilisation combinée de semences, de solutions digitales, d'outils de prédiction et de bio-solutions contribue à réduire l'empreinte écologique des pratiques agricoles, ce qui est bénéfique pour la planète.
3- Le dérèglement climatique impacte l’agriculture française
Sécheresses, vagues de chaleur de plus en plus fortes et fréquentes, précipitations intenses et répercussions : le dérèglement climatique impacte l’agriculture française. Ces fluctuations majeures favorisent également le développement de certaines maladies des plantes ou la propagation d'insectes ou d'herbes invasives. Les agriculteurs doivent être accompagnés pour s'adapter au changement climatique. Cela passe par l'innovation (outils digitaux pour optimiser les pratiques, cultures plus résilientes) mais également par un accompagnement dans la gestion du risque (assurance climatique, partage du risque).
4- L’agriculture a une action réparatrice : l’exemple des agricultures bas carbone
Adopter des pratiques visant à réduire les émissions de gaz à effet de serre et à stocker du carbone dans les sols, c’est ce qu’on appelle l’agriculture bas carbone. Couverts végétaux, non labour, engrais plus efficaces...Les pratiques agricoles constituent un levier essentiel pour la protection du climat. Les bénéfices de ces pratiques sont nombreux allant de la préservation de la qualité de l’eau à l’amélioration de la biodiversité et de la fertilité des sols.
5- Le digital révolutionne l’agriculture durable
Données météorologiques, analyse des sols, images des parcelles agricoles, captées grâces aux satellites, drones et divers capteurs, sont des données précieuses pour l'agriculteur. Les outils numériques de précision permettent ensuite aux agriculteurs d'ajuster très finement leurs pratiques en fonction des besoins des sols et des cultures, pour minimiser l'utilisation d'intrants agricoles tout en maintenant le rendement et leurs revenus.
Ensemble, "transformons l'agriculture" pour répondre aux défis de la transition agroécologique.
Pour en apprendre davantage sur la transition agroécologique, venez découvrir notre campagne vidéo : La minute agricole ?