Le rôle des semences face aux enjeux climatiques
En France, l’agriculture émet 19% des émissions de dioxyde de carbone. Si elle contribue au changement climatique, elle est aussi l’une de ses premières victimes : les épisodes de sécheresse et d’inondations s’amplifient et les aléas météorologiques impactent considérablement la production agricole. Le changement climatique représente un véritable danger quant à la sécurité alimentaire.
Pourtant, face à l’enjeu climatique, l’agriculture s'adapte, mais fait aussi partie des solutions. En améliorant les qualités des plantes, la sélection variétale permet d’améliorer la résilience des systèmes agricoles dans ce contexte climatique instable. La semence apparait donc comme un véritable levier pour accompagner la transition du secteur vers une agriculture plus durable.
La sélection variétale, un levier pour développer la résilience des systèmes agricoles
Les cultures ont besoin d’eau, de lumière et des éléments minéraux du sol pour se développer. Mais le changement climatique exerce de nombreuses pressions sur la production agricole : la baisse des niveaux de précipitations et la hausse des températures menacent la disponibilité de l’eau, nuisant à la productivité des cultures. Leur rendement devient incertain en raison de l’augmentation des aléas climatiques, souvent extrêmes. Les modifications des températures entrainent également la prolifération de certains ravageurs ou de mauvaises herbes, ainsi que la propagation de maladies qui nuisent également aux cultures.
Maintenir la production agricole dans ce contexte repose sur notre capacité à créer de nouvelles variétés mieux adaptées aux problématiques auxquelles seront confrontés les agriculteurs dans les prochaines années. La sélection variétale, par le procédé naturel de l’hybridation, permet d’améliorer les caractéristiques des plantes afin de les rendre plus performantes et plus résistantes aux contraintes comme le stress hydrique ou la pression des maladies et ravageurs. C’est grâce à la sélection variétale que nous sommes en mesure de développer la résilience de nos systèmes agricoles, apportant ainsi une réponse aux enjeux du changement climatique.
La sélection variétale, un levier pour réduire les intrants
Avec l’augmentation de nos besoins alimentaires, il peut sembler compliqué de réduire davantage les émissions de gaz à effet de serre du secteur agricole. S’il est possible de réduire ces émissions avec la démocratisation de nouvelles pratiques agricoles qui favorisent la capture du carbone, la sélection variétale a elle aussi un rôle à jouer. Pour cultiver sur un sol agricole, les cultures ont besoin d’engrais à base d’azote. L'azote est effectivement indispensable à la croissance des plantes, et même si le sol en contient naturellement, il est nécessaire d'en apporter sous forme d'engrais organiques (fumier ou lisier par exemple) ou d'engrais minéraux. Or ces derniers sont émetteurs de gaz à effet de serre, que ce soit pour leur fabrication ou après l'épandage.
En augmentant l’efficacité de l’utilisation de l’azote par la plante, la sélection variétale permet par exemple de diminuer l’utilisation des engrais responsables d'une partie des émissions de gaz à effet de serre. Les plantes deviennent également plus résistantes aux maladies et aux ravageurs, pouvant se contenter de doses plus faibles de produits phytosanitaires. Cette meilleure gestion des intrants agricoles permet de réduire les émissions de gaz à effet de serre et contribue à réduire l’impact de l’agriculture sur les écosystèmes.
La sélection variétale, un levier pour faire face à la diminution de nos ressources
Le dérèglement climatique menace la disponibilité de l’eau, pourtant indispensable à la croissance des cultures. Lorsque le climat devient sec, l’eau s’évapore des sols sous l’effet de l’augmentation des températures. Les pluies se font plus rares chaque été, augmentant les besoins en irrigation des cultures alors même que les réserves d’eau s’épuisent, rendant de plus en plus difficile leur arrosage. Or plus les périodes de sécheresse augmentent, plus les besoins d’irrigations risquent d’augmenter.
Un cercle vicieux que la sélection variétale parait capable de briser : en améliorant la capacité des plantes à valoriser l’eau, l’agriculture est en mesure de mieux optimiser les ressources disponibles. 50% des semences de Maïs proposés par Bayer sur la gamme DK OPTIM'EAU sont sélectionnées pour leur tolérance au stress hydrique causé par le manque d’eau. Les semences apportent ainsi une solution aux résultats probants, tant pour répondre aux enjeux climatiques qu’à la préservation de nos ressources.