Dépistage du cancer colorectal : ça commence à 50 ans !

Un couple de dos en randonnée

En France, le cancer du côlon-rectum se situe au 3ème rang des cancers les plus fréquents et représente la 2ème cause de décès par cancer1. Dans la majeure partie des cas, les symptômes ne sont malheureusement que très peu perceptibles. Le cancer peut se développer « en silence » sans que le patient puisse détecter de signes spécifiques. Le dépistage est donc central pour repérer ce cancer qui, pris en charge tôt, se soigne mieux. 

Un cancer qui avance à petits pas

Le cancer du côlon se développe à partir de lésions bénignes, les polypes. En grossissant, ces derniers peuvent se transformer en cancer, avec un processus de transformation compris entre 5 et 10 ans2. La détection des gros polypes et leur ablation permet de réduire le risque de cancer colorectal, ce qui montre l’importance d’un dépistage, même quand aucun signe spécifique n'a été détecté.  

34,6%

de la population a réalisé un test de dépistage sur la période 2020-2021

Un dépistage dès 50 ans

Un dépistage organisé du cancer colorectal à destination des 50-74 ans est disponible chez les médecins généralistes. Ce test repose sur la détection de la présence de sang dans les selles, invisible à l’œil nu, grâce à l’utilisation d’anticorps. Ce dépistage permet d’augmenter les chances de guérison grâce à une détection et une prise en charge de ce cancer à un stade précoce. Il permet également d’éviter certains cancers grâce à la détection de lésions précancéreuses3.

 

Au total, 6,1 millions de personnes ont réalisé un test de dépistage au cours de la période 2020-2021, quel qu’en soit le résultat (positif, négatif ou non analysable), ce qui représente un taux de participation-population éligible standardisé de 34,6 %4.  

Une survie à 5 ans qui s’améliore

La survie (nette standardisée) des personnes atteintes d’un cancer colorectal s’est améliorée au cours du temps, passant de 53% pour les personnes diagnostiquées en 1990 à 65% pour celles diagnostiqués en 2015. Des estimations actualisées de la survie ont été réalisées séparément pour le cancer du côlon, le cancer du rectum et, pour la première fois, pour le cancer de l’anus. La survie nette à 5 ans des personnes diagnostiquées en 2010-2015, pour ces trois localisations, était respectivement de 64%, 62% et 66%4. 

Les avancées d’une prise en charge multidisciplinaire

Cette amélioration de la survie à 5 ans tient à la fois des progrès de diagnostic, avec 44% des cancers du côlon diagnostiqués à un stade précoce et 47% pour le cancer du rectum3, et à une prise en charge multidisciplinaire : différents types de traitements peuvent être utilisés en fonction du stade de la maladie et de l’objectif visé. Ils comprennent notamment la chirurgie, la radiothérapie (pour les cancers du rectum) et la chimiothérapie.

 

L'arrivée des thérapies ciblées a représenté une nouvelle avancée dans le traitement des cancers colorectaux métastatiques. Ces dernières ralentissent la croissance de la tumeur, soit en freinant la formation de vaisseaux dont la tumeur a besoin pour se nourrir, soit en interférant avec le développement de la tumeur.

Bayer : 40 % des projets en cours portent sur l’oncologie

Le portefeuille de projets Bayer a pour objectif de répondre à des besoins médicaux non couverts à ce jour. En voici quelques exemples :  

  • Evaluation clinique d’une thérapie ciblée, en association avec une immunothérapie, pour le traitement de la forme la plus courante de cancer colorectal métastatique.  
     
  • Développement de thérapies ciblées dirigées contre de nouvelles voies de signalisation responsables du développement et de la survie des cellules cancéreuses. La molécule actuellement en phase I est un inhibiteur de la réparation de l’ADN pour le traitement de tumeurs solides (cancer des ovaires, cancer colorectal, cancer du sein, cancer de la prostate, cancer du col de l’utérus...) et de lymphomes avancés. L’approche développée ici repose sur l’induction d’une cytotoxicité pour les cellules présentant, à l’instar des cellules cancéreuses, des déficits de réparation des lésions causées à l’ADN.
     
  • Développement de la radio-immunothérapie ciblée, basée sur la conjugaison d’une radiothérapie par rayons et d’anticorps dirigés spécifiquement contre la tumeur. L’objectif est de générer un traitement produisant un rayonnement à forte énergie ciblant directement les cellules cancéreuses et leur microenvironnement.  

 

Sources :  

1 - https://www.oncorif.fr/wp-content/uploads/2019/07/Synthese_Estimations-nationales-incidence-et-mortalite-par-cancer_juillet_2019.pdf - Page 6, "Des évolutions favorables avec un recul conjoint de l’incidence et de la mortalité pour plusieurs cancers"

 2 - https://www.ameli.fr/assure/sante/themes/cancer-colorectal/comprendre-cancer-colorectal   - « Qu’est-ce que le cancer du côlon ou du rectum ? » 

 3 - https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-colon-rectum/la-maladie/#tabs  

 4 - https://www.santepubliquefrance.fr/maladies-et-traumatismes/cancers/cancer-du-colon-rectum/donnees - « Résultats pour la période 2020 – 2021 »

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